f? rentiels. ? notre avis, c est le cas pour ON, comme on le voit dans les exemples suivants, repr? sentant les modes anaphorique, d? ictique et par d? faut respectivement:
. Marie et moi, on ? < i align="justify"> tait all ? es au cin ? ma
. On est l ? depuis une heure
. On est pri ? de ne pas fumer r? f? rence ne nous semble donc pas? tre un crit? re suffisant pour la classi-fication grammaticale de ce pronom. Nous proposerons que le facteur commun de ces emplois ne soit pas leur mode r? f? rentiel, mais plut? t leur forte d? pendance du contexte. Dans la sp? cification des crit? res s? mantiques pour la classification de ON, on devrait donc, nous semble-t-il, avant tout prendre en compte le potentiel pragmatico-r? f? rentiel de ce pronom.
Sommaire des grammaires
Pour r? sumer les descriptions des grammaires? tudi? es ici, on peut retenir que les emplois de ON sont, grosso modo, divisibles en deux cat? gories: les em-plois ind? finis et les emplois d? finis pour des personnes d? termin? es. La valeur de l ind? fini est toujours la valeur de base, et les emplois correspondant? d autres pronoms personnels sont consid? r? s comme des sous-groupes, et souvent classifi? s comme des emplois stylistiques. ? tudes portant sur ON divergent sur la question de l? volution? ventuelle de sa description grammaticale. Selon Larsen (1984) il y a eu un d? veloppement dans la classification de ON. Cet auteur propose une analyse d un corpus de grammaires datant de 1928? 1975. Au d? but de cette p? riode, le pronom ON a? t? classifi? comme un pronom ind? fini. Mais dans des grammaires plus r? centes, il fait partie du paradigme des pronoms personnels. Larsen dit que cette r?? valuation est probablement li? e? deux facteurs: d abord le fait que les grammaires modernes ont revaloris? le statut de la langue orale, ensuite par le fait que l emploi de ON pour NOUS a une tendance croissante dans le fran? ais contemporain, ce qui renforce la valeur «personnelle» de ON.un article tr? s int? ressant, F. Mazi? re pr? sente une m? ta-analyse de la description du pronom ON dans les dictionnaires du fran? ais, ce qui permet de nuancer l hypoth? se de Larsen. Elle rapporte que la classification de ON comme v? ritable ind? fini semble plus accentu? e dans une p? riode interm? diaire, entre les premi? res grammaires et les grammaires modernes, rejetant ainsi l hypoth? se d une ligne? volutive lin? aire. Cette perspective diachronique soutient donc l impression donn? e par l? tude des grammaires, c est-?-Dire qu il est difficile de classifier le pronom ON, et qu il est difficile de r? concilier la classification grammaticale avec son emploi? l oral. analyse diachronique indique? galement la grande plasticit? de la classifi-cation grammaticale. Elle semble fluctuer au cours de la p? riode? tudi? e, sans qu il soit pour autant possible de constater un...