N. En revanche, la premi? re? dition du Dictionnaire de L Acad? mie fran? aise (1694), classifie ON comme une «Particule collective tenant lieu de pronom personnel ind? fini ». Dans la 4? me? dition de ce dictionnaire (1762), cette d? finition est revue, et ON est classifi? comme un «Pronom personnel ind? fini qui marque ind? finiment une ou plusieurs personnes ». Dans la 5? me? dition, ON est classifi? comme un pronom personnel ind? fini de deux genres, mais dans la 8? me? dition du Dictionnaire de l Acad? mie fran? aise, (1932-5), comme un «Pronom masculin ind? fini qui indique d une mani? re g? n? rale une ou plusieurs personnes », ce qui indique une? volution dans la classification de ce pronom par rapport? la cat? gorie grammaticale de genre. Le Dictionnaire critique de la langue fran ? aise de F i> ? raud (1787-1788) classifie ON comme «pron. G? n? ral, qui marque une esp? ce de 3 e personne g? n? rale et ind? termin? e ». Ce dictionnaire condamne l emploi de ON pour JE et NOUS, notamment? travers les propos suivants:
«Quoique on soit de la 3 e personne, il est quelquefois employ? ? la place du pronom de la 1re, je et nous. Mais il ne doit s employer ainsi que dans le style badin, et il marque un grand air de familiarit? , Qu il n est pas toujours? propos de prendre. »Extrait nous montre bien que l usage de ON pour NOUS dans le fran? ais contemporain n est pas un ph? nom? ne r? cent, comme on le propose parfois. Un peu moins normatif, le dictionnaire de Richelet (1680) affirme? ce sujet que, «On se met en un sens nouveau pour la premi? re personne je , car pour dire je songerai ? vos int ? r ? < i align="justify"> ts , je dirai fort bien en ? crivant , ou parlant famili? rement, on songera ? vos int ? r ? ts, on aura soin de vous . ». Il semble qu on retrouve dans les grammaires anciennes des aspects de ON qui se discutent encore aujourd hui, notamment celui de son caract? re ind? fini, li? ? son origine nominale. L association de la valeur s? mantique de ON? cet aspect de son? tymologie se retrouve toujours comme une explication de la valeur s? mantique g? n? rique de ce pronom. Ainsi, la forme l on est souvent consid? r? e comme une trace de l article d? fini. Leeman affirme:
«Ainsi, on renvoie toujours? un ensemble de personnes, con? u non comme l addition de personnalit? s distinctes, mais comme une masse ind? nombrable: le verbe est au singulier, et l article ind? fini qui le pr? c? de encore dans certains contextes s? quelle de son emploi comme nom, est un g? n? rique massif, ainsi que l a montr? Georges Kleiber. De fait, on se comporte comme un nom collectif ».
ON: pronom ind? fini, est toujours sujet de la phrase.
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