es comГ©dies de moeurs, La Demi-Monde (1885), Denise (1885), Francillon (1887), qu'il se dГ©marqua en abordant des thГЁmes sensibles Г l'Г©poque de la sociГ©tГ© umpГ©rial.
OpГ©rette et vaudeville
Il est difficile de passer sous silence l'importance que dГ©tenaient sous NapolГ©on III des spectacles de pur divertissement, avec en premier lieu la place prГ©pondГ©rante qu'avait prise l'opГ©rette.
Sur des livrets dus la plupart du temps au tandem Meilhac et Halévy, Jacques Offenbach composa des oeuvres d'une extravagance et d'une gaîté irrésistibles, qui se donnèrent aux Bouffes-Parisiens, au Variétés, au Palais-Royal. p> Eugène Labiche (1815-1888) fut à sa manière un autre héritier de Scribe. Mais son théâtre se distingua vite par sa fantaisie débridée, et une peinture de moeurs. Celui que Robert Pignarre appellera «l'Homère de la petite bourgeoisie à pantoufles brodées »porta le vaudeville à un niveau éclatant de réussite. Notons que Labiche écrivit presque toujours en collaboration, et c'est du fruit de ces collaborations que naquirent ses plus grandes réussites: Embrassons-nous Follenille (1850), Un chapeau de paille d'Italie (1851), Le Voyage de monsieur Perrichon (1860), La Poudre aux yeux (1861), La Cagnotte (1864). Labiche n'avait pas d'autre but que de se moquer un peu, de faire rire beacoup. Et les bourgeois de province et de Paris faisaient un triomphe à celui qui les peignait si bien.
Henry Monnier (1799-1877) collabora épisodiquement avec Labiche, comme pour la burlesque Affaire de la rue de Lourcine (1857) qui fit également intervenir Edmont Martin. Monnier mit en scène son héros bourgeois dans La Famille improvisée (1831), dans Grandeur et Décadance de M. Joseph Prudhomme (1853), dans de nombreuses saynètes, et lui invena une solennelle biographie à travers un poman, Mémoires de monsieur Joseph Prudhomme. p> Cependent, pour la plupart de ces auteurs, la guerre de 1870 ainsi que la déchéance de l'Empire furent un véritable traumatisme. Labiche se borna ensuite à éditer son théâtre complet, Offenbach entreprit ses émoubants Contes d'Hoffmann. h2> Le théâtre de la IIIe République
La IIIe République était constituée en septembre 1870. Après l'anéantissement de la Commune, les Parisiens reprirent peu à peu leurs habitudes. Les théâtres détruits furent reconstruits et rouvrirent bientôt leurs portes. Enfin achevé, l'Opéra de Garnier fut inauguré en 1875; une tradition de boulevard se renoua aux Variétés, au Gymnase, au Vaudeville. Les théâtres municipaux reprent bientôt leurs activités, accueillant à nouveau les troupes en tournées. Enfin, les diiférentes lois sur les associations allaient favoriser la constitution de groupes d'amateurs. Le théâtre Prenait une physionomie nouvelle. Les insouciants du Second Empire découvrait un monde de revendic...