z plus? respirer et vos oh et vos ah couvrait le bruit du moteur ... ». abord, on remarque l interaction des pronoms se r? f? rant? l ensemble r? f? rentiel incluant le locuteur (JE, NOUS) et celui des autres (? A, VOUS). La distanciation entre les deux est intensifi? e par l emploi de? A, impliquant une d? shumanisation de l autre. L emploi de ON au lieu de? A (on sunbathait l? Vs.? A sunbathait l?) Cr? e un effet de distanciation, mais beaucoup moins forte que l emploi de? A.effets textuels du remplacement de ON par? A indique selon nous qu il y a une opposition s? mantique fondamentale en jeu,? savoir celle entre l humain et le non humain. Cette opposition permet de mettre en lumi? re le fait que le s? me / humain / constitue un s? me inali? nable du pronom ON.
Contamination s ? mantique.
Les relations entre ON et les paradigmes dont ce pronom fait partie contribuent? un processus que nous appellerons contamination s? mantique. Par cette notion, nous entendons un processus o? le contenu s? mantique de ON est influenc? par la s? mantique d autres? l? ments des paradigmes dont ce pronom fait partie. Il nous semble que ce processus d? pend de la r? currence des paradigmes d? termin? s dans des contextes d? termin? s. Ainsi, la contamination s? mantique pourra? tre d? finie comme la stabilisation d une valeur de ON dans des contextes pr? cis, conditionn? e par les? l? ments paradigmatiques susceptibles d? tre employ? s dans les m? mes contextes.concurrence s? mantique entre ON et NOUS est un exemple int? ressant ph? nom? ne de contamination s? mantique. Dans le fran? ais contemporain, il semble en effet que ON soit en train de remplacer NOUS comme la forme non marqu? e du pluriel de la premi? re personne, au moins dans des genres informels. Selon J. Rey-Debove, nous assistons? un processus de contamination s? mantique de ON par NOUS, ph? nom? ne qu elle d? crit ainsi:
«1. on tend au remplacement massif de nous, dont il menace l existence? long terme.
. on=nous efface progressivement l emploi vraiment «ind? fini »de on [...]» il s agit l? d une hypoth? se assez radicale, il semble n? anmoins probable qu il y ait une influence s? mantique entre ces deux pronoms, et que cette influence puisse apporter des changements dans le contenu s? mantique de ON? long terme. , Il faut qu elle se g? n? ralise? travers un nombre important de genres, avant que l on puisse conclure sur cette question.son c? t? , P. Attal propose que la contamination s? mantique aille? galement dans l autre sens. Selon lui, il y a un ph? nom? ne de contamination s? mantique de NOUS par le contenu ind? fini de ON: «c est l association de nous avec on qui nous fait dire que le pronom de la premi? re personne est une forme d impersonnel; nous ne conna? t bien s? r aucune des restrictions d emploi de ON; par cons? quent, il est impossible de d? cider objectivement quand on a affaire? un nous personnel et quand il s agit d un nous impersonnel. ». nous, cette hypoth? se soul? ve des doutes, vu l emploi de ON dans le fran? ais contemporain, o? ON est le plus souvent employ? comme un pronom personnel incluant le locuteur, correspondant? NOUS. Cependant, ces propos ont le m? rite de remarquer le caract? re ind? fini du p...
