ronom NOUS, un fait qui nous semble parfois sous-estim? .
? nonciatif. Le potentiel r? f? rentiel de ON implique une grande complexit? quant au statut? nonciatif. Il est bien connu qu? la diff? rence d autres pronoms personnels, ON na pas un statut? nonciatif inh? rent, et qu il doit? tre interpr? t? ? partir de chaque occurrence. Selon F. Atlani: «alors que c est la forme m? me des pronoms personnels qui permet de comprendre la place des locuteurs dans le proc? s d? nonciation, c est l interpr? tation de «on» qui permet de lui attribuer tel ou tel statut? nonciatif. ». Peut se r? f? rer? la paire interlocutive aussi bien qu? l Autre de la situation d? nonciation. Son potentiel d articuler la relation de MOI? l Autre semble constituer une des sp? cificit? s de ce pronom. Comme le remarque D? trie: «On, contrairement? nous, permet de passer insensiblement de je + non - je? non-je seul, en un effacement graduel de la subjectivit? li? e au je ». complexit? ? nonciative am? ne Leeman? proposer que ON constitue, en effet, une sorte de perspective universelle: «Quel type de cadre de discours d? finit [on] donc? L hypoth? se peut? tre avanc? e qu il s agit tout simplement du point de vue fondateur de tout acte de parole, celui de l humanit? elle-m? me, source unique et oblig? e de toute communication linguistique - hypoth? se conforme? l? tymologie. D o? la pr? dilection de on pour les proverbes, morales ou aphorismes, v? rit? s issues de l exp? rience de l esp? ce humaine et valant pour tout? tre lui appartenant. »
Une approche interpr ? tative.
Apr? s avoir examin? l approche r? f? rentielle, pour ensuite proposer une approche relationnelle, il est temps maintenant d analyser la notion d interpr? tation. Comme nous l avons d? j? indiqu? ? maintes reprises, le sens de ON doit? tre attribu? en contexte? partir d op? rations interpr? tatives. L exemple suivant (repris de 1.0), emprunt? ? Blanche-Benveniste (2003: 1), montre bien l importance de l interpr? tation dans le fonctionnement discursif de ON:
1) Oni le renvoie comme? a et puis on 2 nous le renvoie comme? a
Dans cet exemple, les r? f? rents de ON sont probablement identifi? s? l aide de facteurs «pragmatiques», comme la prosodie et les connaissances des «scripts» d une visite? la banque. Souvent, et c est surtout le cas dans des genres? crits, ce sont les? l? ments linguistiques dans un sens restreint qui sont les indications fondamentales pour l interpr? tation de ON. L identification de tels? l? ments constitue un objectif important du travail pr? sent.nous semble donc que le pronom ON repr? sente plut? t le cas inverse de l approche r? f? rentielle dans un sens restreint. Ce n est pas la r? f? rence qui donne lieu? l interpr? tation, c est l interpr? tation qui permet? ventuellement d identifier le r? f? rent. Nous arriverons donc dans une situation qui montre tr? s bien la conception de la relation entre l interpr? tation et la r? f? rence d? velopp? e chez Rastier.nous l avons d? j? signal? , Nous pensons qu il faut? laborer un mod? le contextuel et interpr? tatif pour la description s? mantique de ON. U...